Ensemble pour une vraie retraite le 31 janvier 2023

Nous vous invitons à une assemblée générale de lutte à la suite de la manifestation au niveau du bâtiment de Toulouse Métropole à Marengo (place de la légion d’honneur)

La CGT propose une autre réforme

Il faut s’appuyer sur l’opinion publique pour passer du mécontentement à l’action collective.

Il s’agit non seulement de s’opposer au projet Macron-Borne, mais aussi de partager les propositions de la CGT pour améliorer le système de retraite existant :

  • retour à un départ à 60 ans,
  • pension minimum au niveau du SMIC à 2 000€,
  • prise en compte des années d’études, …

Comment ? En allant chercher de nouveaux financements :

  • fin des exonérations de cotisations,
  • hausse du taux de cotisation,
  • égalité professionnelle femmes-hommes, …

Sur le financement de ces améliorations la CGT a aussi des propositions

Augmenter les recettes par une politique salariale et de l’emploi :

  • la seule mise en place de l’égalité salariale femmes-hommes rapporterait 6,5 milliards d’euros de cotisations retraites et garantirait de meilleurs niveau de pension aux femmes ;
  • la création d’emplois contribuerait au financement du système. Par exemple, la hausse de l’emploi de 2,4 % rapporterait 9 milliards d’euros de cotisations sociales, dont 4,5 milliards pour les retraites (et 7 milliards d’économies pour l’assurance-chômage) ;
  • réduire le temps de travail, avec l’abaissement de l’âge de départ en retraite à 60 ans rapporterait 12 milliards d’euros d’économies sur l’assurance-chômage (l’indemnisation des plus de 60 ans) et faciliterait l’accès à l’emploi pour les jeunes ;
  • de la même manière, la hausse des salaires de 5 % dans le privé rapporterait 18 milliards d’euros de cotisations supplémentaires pour la Sécurité sociale, 9 milliards d’euros pour la seule branche retraites et, dans le public, une hausse du point d’indice de 5 %rapporterait 4 milliards d’euros.

Augmenter les cotisations sociales pour stabiliser le système à long-terme :

  • en finir avec les exonérations de cotisations a minima pour le CAC 40 rapporterait 5,5 milliards d’euros ;
  • mettre en place une sur-cotisation sur les emplois précaires (CDD, intérim…) d’un point rapporterait un milliard d’euros ;
  • déplafonner les cotisations pour les salaires au dessus de 27 500 euros par mois rapporterait un milliard d’euros ;
  • augmenter l’assiette des revenus soumis à cotisations des salariés et des employeurs pour y intégrer l’intéressement, les participations, l’épargne salariale et l’épargne retraite équivaudrait à 10 milliards d’euros de cotisations supplémentaire que l’on pourrait principalement affecter aux retraites.

Mettre le capital à contribution :

  • élargir l’assiette(avec un taux à 28 %) aux dividendes versés aux actionnaires. Pour les seules entreprises du CAC 40, cela rapporterait 14 milliards d’euros ;
  • soumettre les plates-formes numériques à la cotisation pour les retraites rapporterait 500 millions d’euros.

 

 

pour aller plus loin

 

 

 

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