La CGT a condamné à juste titre l’intervention de la Russie de Poutine, elle aurait dû également condamner la décision de l’Otan d’intervenir dans ce conflit . S’agit-il d’un conflit territorial ou bien de la conquête de part de marché? Posez la question c’est commencer à donner un début de réponse..
Pendant que la liste des morts militaires et civils s’allonge ( 200 000 côté russe et autant du côté Ukrainien), la population mondiale est mise à la diète, les prix flambent, l’inflation croit dans des proportions jamais vu depuis la 2nd guère mondiale. L’énergie est dans les matières premières celle qui connaît la spéculation la plus effrénée.
Et pendant que la population est appelée à mettre la main à la poche, le groupe total profite pleinement de cette guerre en réalisant le plus gros bénéfice net de son histoire (21,4 milliards de dollars) .

L’industrie de la guerre n’est pas en reste, bénéficiant d’une augmentation sans précédent des budgets d’armements (400 milliards d’ici 2030). Des milliards en plus pour tuer et estropiés et autant de milliards en moins pour soigner et éduquer, voilà le vrai visage du capitalisme et de ces suppôts

C’est un fait les groupes liés à l’énergie, à l’armement comme les groupes du BTP qui se sont d’ores et déjà positionnés pour la reconstrcution de l’ukraine et d’autres voient leurs bénéfice augmenter. Les ukrainiens morts ou estropiés comme les russes, ne sont pas les victimes du combat pour la démocratie mais de la lutte à morts que se livrent les capitalistes pour la conquête de part de marché supplémentaires…mais eux ne meurent pa sur les champs de batailles.

Il en est de même du génocide qui se déroule sous les yeux du monde à Gaza où chaque jour des centaines de Gazaouis meurent sous les bombes américaines lancées par sahal. Cette guerre est une guerre de conquêtes de territoires pour Israël (la cisjordanie, la bande de Gaza…) et pour les américains la poursuite de qu’ont fait la totalité des gouvernements américains depuis 47, financer la quasi totalité des besoins d’Israël, y compris et surtout ce de la guerre, pour continuer à destabiliser le proche orient et continuer le pillage des ressources naturelles de cette partie du monde. Peut importe pour ces dirigeants que les Gazaouis soit massacrés, pourvu que le businnes continue..Avec l’appui complice de beaucoup de gouvernemnts dont celui de Macron.

Dans cette situation où la barbarie de ce systéme se répand la seule force capable d’enrayer ces processus est la classe ouvriére. Des manifestations pour un cessez le feu immédiat et contre la guerre s’organise sur tout les continents, en france ces manifestations n’ont pas la puissance des mobilisations qui s’opérent dans certains pays. Les dirigeants de nos organisations ont une responsabilité majeures et pour le moment ils ont du mal à l’assurer, il est grand temps que la question du combat contre la guerre deviennent la priorité absolue.

Dans le débat sur le conflit des agriculteurs, des camarades indiquent à juste titre tout le mal qu’ils pensent des dirigeants de la FNSEA ou de la coordination rurale, il est vrai que les principaux dirigeants de la FNSEA sont pour certains aussi dirigeants des grands groupes
agro alimentaires qui sont à la source de la désespérance de la plupart des petits agriculteurs, mais ce qui est au centre de cette mobilisation c’est surtout le fait que beaucoup d’agriculteurs ne vivent plus de leur travail…ce n’est pas une question spécifique au monde agricole, combien de salariés du privé comme du public n’arrivent plus à vivre de leur travail.

Les agriculteurs soulèvent une question qui concerne l’ensemble du monde du travail, celui de l’augmentation des salaires qui passe par des prix d’achats garanties pour le monde agricole, alors concentrons nous sur l’alliance des travailleurs et des paysans et quand le moment sera venu nous ferons un sort aux dirigeants à la solde du capital.
Le gouvernement Attal (éniéme avatar d’un systéme à bout de souffle) compte utiliser le temps dont il dispose pour continuer à saper les garanties collectives. Dans les tuyaux un nouveau projet sur le SMIC qui pourrait conduire à des SMICS différents par branche, dans la fonction publique se profile la disparition des catégorie (ABC) qui sont la base de la reconnaissance des diplômes au profit d’un systéme de rémunérations au mérite dans une fonction publique où la contractualisation devient la régle;
Ne nous y trompons pas la tâche du gouvernement Macron/Attal c’est la destruction des services publics. A toulouse ils peuvent compter sur le soutien sans faille du nauséabond Moudenc, avec Proxima qui n’est pas un projet de réorganisation globale mais une tentative de désorganisation totale des services Moudenc enclenche le processus de suppression de certains services et de privatisation.